Gisèle Pélicot, violée et droguée à son insu pendant 10 ans par son mari, a demandé à ce que le procès très médiatique de ses agresseurs ne se fasse pas à huis clos. Une position qui vise à faire « changer de camp » la honte. En 1978, Anne Tonglet et Araceli Castellano, soutenues par l'avocate Gisèle Halimi, avaient accepté, elles aussi, la publicité du procès de leurs agresseurs. Récit d'une affaire historique.